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Du cadre des savoirs

 

Le fantasme de la psychiatrie purifiée


Article d'un auteur, Michel Caire


Dans cet article, l'auteur examine un cas d'une personne transsexuelle interné et décédé à la suite d'un lobotomie et de traitements divers.

Morceaux choisis.


Le traitement d'un transexuel au début des années 1950, tel qu'il est présenté dans l'article qui suit, est aujourd'hui choquant, notamment en ce qu'il traduit une obstination rétrospectivement abusive. Et qu'à la souffrance initiale s'ajoute celle du traitement psychiatrique.


Choquant un assassinat ? Cela mérite le tribunal et une condamnation. Cherche-t-on là à dédouaner la psychiatrie d'aujourd'hui en dénoncant celle d'hier ?

Rien à signaler comme antécédents héréditaires avoués, ses parents sont bien portants. Il a un frère de 11 ans qui est normal.


Traduction les trans sont anormaux ? On recule de nouveau pour maintenir la psychiatrisation sans regard de ce qui constitue aujourd'hui le sprotocoles sous prétexte qu'il n'y a plus de traitements risquant le décès ?


Si le mot dysphorie, dont la définition évoque les notions d'insatisfaction et d'inconfort paraît approprié, celui de genre est moins heureux : en français commun, on parle de bon et de mauvais genre, de drôle de genre, de ceux qui font du genre, qui se donnent un genre, ce qui est assez péjoratif.
On sait que pour sexe, la langue anglaise dispose de deux termes, gender et sex, et qu'il faut bien distinguer l'identité sexeulle psychologique, c'est-à-dire sexuée, et le sexe biologique, les organes et relations sexuelles. Mais que ce soit pour l'identité et pour le comportement, le français n'a pas d'autre mot que sexuel.


On préfère larmoyer sur les mauvais usages d'un mot plutôt que de réfléchir. Le terme de genre, fréquent dans la langue française est réfuté sans examen… confondant !

Transsexualisme avec deux S résulté d'une juxtaposition des deux éléments constitutifs, d'une agglutination simple.
Transexualisme avec un seul S réalise une soudure plus intime, par agglutination-fusion des deux composants.
C'est cette forme qui semble le mieux rendre compte du fait clinique trassexuel, où l'affirmation du trouble, l'inadéquation entre identité sexuée et sexe biologique est inséparable du désir de transformation.


Ou quand on fait de la déglutition de vocabulaire quand il fait réformer des pratiques, poser les choses à plat et discuter d'égal à égal, faire des recherches de terrain.


conclusion :
Le transexuel contemporain demande sa transformation au chirurgien, pour être non simplement une femme, mais une femme pure et belle, et pour tout dire La femme.
En vérité, changer de sexe n'est pas possible, l'opération mutilatrice pourrait bien d'abord faire que le transsexuel n'a plus de sexe et tendre à exaucer ainsi son vœu d'être pur, pur esprit, angélique.


Ou l'expression de fantasmes masculins voire machistes considérant le genre féminin dans unfantasme de redire ce qu'est le féminin, ce qu'il doit être, commet doit-il se comporter…

Ces réflexions sont-elles d'actualité, à l'heure où la première chaire mondiale de transsexologie est dévolue à un endocrinologue qui a déjà opéré depuis 1975 plus de 600 transexuels

Non, juste l'expression d'une vanité, absence de recherches actuelles, répétition des mêmes schémas sur l'identité binaire et elle seule, recherche vaine de nouveaux monstres pathétiques ou pathologiques selon les mots de Chiland pour valider une conception normative et normale qui n'existe que dans les fantasmes et la validation de lendemains chantants pour les intérêts d'une discipline et d'auteurs vaniteux.

 

http://psychiatrie.histoire.free.fr/traitmt/trans.htm

 

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